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Si vous aimez les thrillers politiques tendus, Jeux de guerre (Patriot Games en VO) mérite toute votre attention. Ce film de 1992, tiré d’un roman de Tom Clancy, place Harrison Ford dans la peau de Jack Ryan, un ancien analyste de la CIA plongé bien malgré lui dans une affaire de vengeance sanglante. Vous y retrouverez une ambiance pesante, des enjeux familiaux forts, et un héros prêt à tout pour protéger les siens.

Harrison Ford a incarné Jack Ryan dans Jeux de guerre

Crédit photo : Harrison Ford by Gage Skidmore 3/           Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé

Une intrigue personnelle au cœur du récit

Dans cette histoire, Jack Ryan n’est plus en mission. Il enseigne désormais dans une école militaire et mène une vie tranquille avec sa femme et sa fille. Mais tout bascule lors d’un voyage à Londres : en intervenant dans une attaque terroriste, il sauve un dignitaire britannique, mais tue au passage plusieurs assaillants. Un acte héroïque, mais lourd de conséquences. L’un des terroristes survivants, joué par Sean Bean, décide de s’en prendre à sa famille pour se venger. Et c’est là que tout s’enflamme.

Harrison Ford, plus convaincant que jamais

Ce qui fait la force de ce thriller, c’est aussi la prestation d’Harrison Ford. Il incarne un homme ordinaire confronté à une violence extrême, avec une sincérité et une intensité qui fonctionnent toujours. Même si le scénario n’échappe pas à quelques facilités, l’ensemble tient en haleine du début à la fin. Le casting secondaire - avec Samuel L. Jackson, James Earl Jones ou encore Anne Archer - renforce encore la crédibilité de l’ensemble.

Une saga qui traverse les époques

Face au succès de Jeux de guerre, Ford reviendra deux ans plus tard dans Danger Immédiat, avant que d’autres acteurs ne reprennent le flambeau de Jack Ryan. Mais pour beaucoup, cette version reste l’une des plus mémorables.

Si vous aimez les thrillers, 2025 pourrait bien devenir une année à marquer d'une pierre blanche. Après une période déjà très riche en 2024, le genre continue d'attirer de grands réalisateurs et d'explorer de nouvelles façons de jouer avec la tension. Plusieurs films très attendus sont annoncés, et tout laisse penser que l’offre sera à la hauteur de vos attentes.

Le thriller psychologique prend de l’ampleur

Le thriller classique, fondé sur l’action pure, laisse peu à peu la place à des intrigues plus psychologiques. L’accent est mis sur les personnages, leurs failles, leurs secrets. Ce sont leurs choix, leurs doutes, qui nourrissent l’angoisse du spectateur. Des thématiques comme la surveillance numérique ou la solitude contemporaine apparaissent de plus en plus dans les scénarios, ancrant les histoires dans des réalités proches de nous.

Le film Hurry Up Tomorrow, avec The Weeknd et Jenna Ortega, illustre bien cette évolution. Les personnages y sont volontairement ambigus, et rien n’est jamais totalement clair jusqu’au dénouement. Ce type de thriller exige davantage du spectateur, qui ne peut plus se contenter d’attendre que l’action suive son cours : il doit lui-même chercher à comprendre ce qui se joue sous la surface.

Une année où le suspense s’annonce dense

Au-delà de ce virage psychologique, 2025 verra aussi le retour de thrillers plus spectaculaires. Courses-poursuites, enquêtes sous haute tension et affrontements moraux seront au programme. Chaque film cherchera à proposer sa propre vision du suspense, qu'il soit intime ou spectaculaire. Le public, de son côté, semble prêt à se laisser surprendre.

Au Festival de Cannes 2025, Mission Impossible : The Final Reckoning marquera la fin de la saga d'espionnage avec Tom Cruise, tandis que The Phoenician Scheme, de Wes Anderson, démontre la porosité croissante entre les genres. Enfin, Sinners, de Ryan Coogler, promet de bousculer les codes du genre, en explorant des thèmes aussi variés que les liens familiaux et le surnaturel, avec un casting impressionnant, dont Michael B. Jordan.

Michael B. Jordan est à l’affiche de Sinners, thriller prometteur

Crédit photo : Michael B. Jordan Cannes 2018- Joan Hernandez Mir/ Attribution 2.0

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