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Les films pour enfants ont marqué une époque et ont su capturer l’imaginaire des plus jeunes. Certaines de ces œuvres sont devenues des incontournables du cinéma familial, des classiques que l’on aimerait transmettre à notre progéniture. Chaque génération possède ses pépites, ses souvenirs de soirées film en famille ou entre amis, et ceux des années 90 font partie de ceux que l'on rêve de faire découvrir à la génération suivante.

L'Histoire sans fin (1984)

Dans L'Histoire sans fin, le jeune Bastien découvre un livre magique qui l’embarque dans l’univers de Fantasia, où il doit aider un jeune guerrier, Atreyu, à sauver le royaume du Néant. Ce conte fantastique, entre rêve et réalité, plonge les spectateurs dans une aventure mémorable ; la preuve, nous en parlons encore aujourd’hui. C'est un voyage au cœur de l’imaginaire qui continue de séduire, et un excellent moyen de montrer aux enfants la richesse d'un monde peuplé de créatures extraordinaires.

Maman, j’ai raté l’avion (1990)

Impossible d’oublier les aventures de Kevin, ce gamin débrouillard laissé seul pendant les fêtes, qui transforme sa maison en véritable piège à cambrioleurs. Cette comédie, rythmée par des gags bien dosés et une ambiance de Noël reconnaissable entre mille, fait autant rire qu’elle touche. Derrière les cascades et les grimaces de Joe Pesci, on retrouve un petit garçon plein de ressources, prêt à tout pour protéger son chez-lui. C’est une œuvre pétillante, où le burlesque rencontre l’émotion, idéale pour rappeler l’importance du foyer, de l’autonomie… et de ne pas oublier son enfant à l’aéroport.

La Famille Addams (1991)

Avec ses manières macabres et son goût prononcé pour le bizarre, la Famille Addams a marqué toute une génération. Morticia et Gomez forment un couple à la fois élégant et déjanté, tandis que Mercredi, imperturbable et mordante, s’impose comme une icône à part entière. Entre humour noir et tendresse décalée, ce film offre une vision délicieusement étrange de la vie de famille. Le tout baigne dans une ambiance gothique savoureuse, portée par des décors qui frôlent le théâtre. C’est drôle, grinçant, parfois absurde, et c’est bien pour ça qu’on l’aime - encore aujourd’hui.

Retour vers le Futur (1985)

Un ado, une DeLorean et un savant un peu cinglé : le cocktail parfait pour une aventure qui traverse les époques. Retour vers le Futur, c’est le genre de film qu’on regarde encore et encore sans s’en lasser. Entre les années 50, les années 80, et une bonne dose d’humour, Marty McFly nous embarque dans un voyage déjanté où les paradoxes temporels deviennent un terrain de jeu. Michael J. Fox irradie d’énergie, les répliques font mouche, et la bande-son est devenue culte.

Retour vers le Futur est un classique indétrônable !

Crédit photo : Back To The Future Complete Score 2009- GALGALIZIA/ Attribution - Pas de Modification 3.0 non transposé

Star Wars : Le Retour du Jedi (1983)

Quand on parle de films culte à montrer aux plus jeunes, difficile de ne pas évoquer Star Wars. Et Le Retour du Jedi, avec ses adorables Ewoks et ses batailles intergalactiques, est sans doute l’un des plus accessibles. Entre l’affrontement final entre Luke et Dark Vador, les réflexions sur le bien et le mal, et les décors galactiques, tout y est pour faire rêver petits et grands. C’est un vrai rite de passage pour entrer dans l’univers Star Wars : celui qui allume une étincelle dans les yeux et donne envie de découvrir toute la saga.

Dès ses débuts à l'âge de 11 ans, Natalie Portman a vite compris que l'industrie cinématographique n'était pas tendre avec les jeunes actrices. Dans ses rôles, notamment celui dans Léon de Luc Besson, elle a dû faire face à des attentes qui la plaçaient sous une lumière parfois inconfortable.

Créer une image pour se protéger

L'actrice de Black Swan a expliqué qu'elle se sentait souvent perçue d’une manière qui ne correspondait pas à qui elle était réellement. Pour se protéger de ce regard du public, elle a choisi de cultiver une image sérieuse et studieuse, un moyen pour elle de se prémunir contre la façon dont les autres la percevaient. Portman a confié qu'elle avait décidé de ne pas se laisser réduire à son apparence et qu'en adoptant cette image de jeune fille très intellectuelle, elle espérait être moins exposée aux jugements externes.

Découvrez pourquoi Natalie Portman a refusé de jour dans un film d’Adrian Lyne

Crédit photo : Natalie Portman 2023- European Union/Corey SIPKIN/ Attribution 4.0 International

Des choix de carrière réfléchis

Au fil des années, Natalie Portman a fait des choix de carrière qui témoignent de sa volonté de s'écarter des rôles trop définis par une image publique préexistante. Après Léon, elle a joué dans des films comme Mars Attacks! et Star Wars : Épisode I - La Menace fantôme, tout en poursuivant ses études à Harvard. Elle a ainsi réussi à allier sa passion pour le cinéma avec un désir d’évoluer en dehors de l’industrie pendant un certain temps.

Refus d’un rôle controversé

L’un des moments clés de sa carrière fut son refus de jouer dans le remake de Lolita (1997), réalisé par Adrian Lyne. Ce projet, qui était bien plus explicite que l’adaptation de Kubrick en 1962, proposait à l’actrice d’incarner le rôle-titre. Natalie Portman a catégoriquement rejeté l'offre. Elle a expliqué qu’elle avait exprimé dès le départ son refus catégorique de participer à un tel film, estimant que l'approche du réalisateur ne correspondait pas à ce qu'elle souhaitait pour sa carrière.

Sorti en 1998, Fourmiz reste un incontournable du cinéma d’animation familial. Ce long métrage signé DreamWorks suit Z, une fourmi ouvrière au caractère bien trempé, qui rêve de s’affranchir de sa condition pour conquérir le cœur de la princesse Bala. Avec l’aide de son ami Weaver, doublé par Sylvester Stallone en version originale, il déjoue sans le vouloir les plans d’un général aux ambitions totalitaires. Porté par un casting vocal prestigieux – Woody Allen, Sharon Stone ou encore Gene Hackman, - le film séduit petits et grands. Les adultes y prendront aussi plaisir en repérant quelques clins d’œil malicieux, dont une savoureuse référence à Pulp Fiction glissée dans une scène de danse.

Sylvester Stallone double Weaver dans Fourmiz

Crédit photo : Sylvester Stallone Cannes 2019- Georges Biard/ Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé

Sorti en 1956, Plus dure sera la chute est bien plus qu’un film de boxe marquant. Il s’agit du dernier rôle d’Humphrey Bogart, une légende du cinéma qui ignorait alors qu’il tournait son ultime long-métrage.

Acteur emblématique de l’âge d’or hollywoodien, Bogart a marqué l’histoire avec des performances inoubliables dans La Reine africaine, Casablanca ou encore Le Faucon maltais, qui lui a valu un Oscar. Avec 85 films à son actif en un peu plus de deux décennies, il laisse derrière lui une carrière impressionnante et une présence inégalée à l’écran.

Un rôle à la hauteur d’une légende

Dans ce drame inspiré du monde de la boxe corrompue, il incarne Eddie Willis, un journaliste désabusé qui accepte de travailler pour un manager véreux manipulant un boxeur naïf. D’abord complice du système, il finit par se révolter contre ces pratiques malhonnêtes. Un rôle fort, taillé sur mesure pour Bogart, qui insuffle à son personnage un mélange de cynisme et d’intégrité. Pourtant, le tournage de ce film ne fut pas de tout repos. L’acteur, fumeur invétéré, commençait à ressentir des signes de fatigue sans en comprendre la cause. En parallèle, ses relations avec son partenaire de jeu Rod Steiger, adepte d’une méthode de jeu plus introspective, furent parfois tendues.

Un adieu digne d’un géant du cinéma

Une fois le film terminé, l’état de santé de Bogart se détériore rapidement. Opéré en mars 1956 pour un cancer de l’œsophage, il ne parviendra jamais à retrouver ses forces et s’éteindra le 12 janvier 1957, laissant le monde du cinéma orphelin d’un de ses plus grands talents. Plus dure sera la chute reste aujourd’hui un chef-d’œuvre du film de boxe et un adieu digne d’un acteur qui n’a jamais cessé de briller, jusqu’à la dernière scène.

Le dernier film de Humphrey Bogart a été un succès

Crédit photo : Humphrey-bogart-276892- 10Pepe10/ Attribution - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Il est souvent considéré comme l'un des plus grands comédiens du cinéma français : vous l’aurez sans doute deviné, il s’agit de Louis de Funès. Parmi ses nombreuses performances mémorables, on peut nommer Oscar, l’une de ses œuvres les plus marquantes.

Une performance culte

Adapté d'une pièce de théâtre de Claude Magnier, Oscar est une comédie où Louis de Funès incarne Bertrand Barnier, un chef d'entreprise confronté à une série de quiproquos et de malentendus. Ce rôle, qu'il a interprété pendant plus de 600 représentations théâtrales avant l’adaptation cinématographique de 1967, montre toute l’étendue de son génie comique. Il parvient à rendre chaque réplique et chaque geste parfaitement maîtrisés, créant ainsi un rythme effervescent qui ne laisse aucune place à l'ennui.

Un rythme effréné et une énergie débordante

Le film se caractérise par son rythme effréné et les performances acrobatiques de Louis de Funès. Comme l'expliquait Alexandre Astier, cet acteur est véritablement « un Paganini du violon », enchaînant les gags avec une précision d'horloger. Chaque scène est une véritable performance physique et émotionnelle, où l'humour se mêle à une énergie presque sportive.

Louis de Funès est un comédien français de renom

Crédit photo : Louis de Funès — Le Gendarme et les Extra-terrestres- Daniel Blajan/ Attribution - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Un film à revoir sans modération

Que vous soyez un passionné du film ou un spectateur occasionnel, Oscar reste une œuvre à revoir encore et encore. À chaque visionnage, de nouvelles subtilités du jeu de Louis de Funès se révèlent, confirmant ainsi l'intemporalité de cette comédie et la richesse de son interprétation.