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Figure emblématique du cinéma français, Alain Delon a marqué plusieurs générations de spectateurs. Sa carrière, débutée dans les années 50, a produit une pléiade de films culte qui continuent de captiver le public. Pour célébrer l'héritage de cet acteur légendaire, décédé récemment à l'âge de 88 ans, voici une sélection de ses œuvres les plus marquantes.

Plein Soleil (1960)

Ce thriller de René Clément a révélé au monde le charisme magnétique de Delon. Aux côtés de Marie Laforêt, il incarne un séducteur mystérieux dans une intrigue mêlant torture psychologique et suspense. Patricia Highsmith elle-même a salué l'interprétation de l'acteur, considérant le film comme l'une des meilleures adaptations de ses romans, surpassant même, selon elle, la réalisation d'Alfred Hitchcock, «L’inconnu du Nord Express». 

Retour sur les meilleurs films avec Alain Delon 

Crédit photo : Alain Delon Cannes 3- Georges Biard/ Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé

Le Samouraï (1967)

Dans ce classique du cinéma français réalisé par Jean-Pierre Melville, Alain Delon incarne Jeff Costello, un tueur à gages surnommé le Samouraï. Le film réunit les éléments qui caractérisent Melville : une ambiance sombre, une intrigue autour d’un crime, un club de jazz, et une histoire d'amour implicite. Delon y offre une prestation marquante, tout en retenue.

Christine (1958)

Ce film romantique marque les débuts de Delon au cinéma. Il y partage l'affiche avec Romy Schneider, incarnant un sous-lieutenant des dragons tiraillé entre l'amour d'une jeune femme (Schneider) et sa liaison avec une femme mariée (Micheline Presle).

Le Guépard (1963)

Luchino Visconti offre à Delon un rôle mémorable dans cette fresque historique, récompensée par la Palme d'or à Cannes. Le film dépeint l'aristocratie sicilienne des années 1860, en plein déclin. Delon incarne Tancrède Falconeri, un jeune noble qui voit dans les bouleversements de son époque une opportunité de renouveau.

John Wayne devait initialement incarner le rôle principal dans L'Inspecteur Harry

Crédit photo : John Wayne (1960) - Hugo van Gelderen/ Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 Pays-Bas

Souvenez-vous, au début des années 70, L'Inspecteur Harry faisait sensation sur grand écran avec Clint Eastwood dans le rôle principal, bien que ce dernier n’ait pas été le premier choix. En effet, Don Siegel, le réalisateur, avait initialement proposé le rôle à John Wayne. Celui-ci refusa, contrarié que le rôle lui soit offert après le désistement de Frank Sinatra. Cependant, après avoir vu le succès retentissant du film, Wayne exprima des regrets. Désireux de retrouver un rôle similaire, il tourna ensuite Brannigan, où il incarne un policier aux méthodes musclées, bien que le film n’ait pas eu le même impact.

Que vous soyez ou non un cinéphile, vous avez certainement entendu parler d’Alfred Hitchcock, un réalisateur mythique spécialisé dans le thriller psychologique. En effet, considéré comme le maître du suspense, ce cinéaste a fait angoisser de nombreux téléspectateurs au fil des années. Voici les titres de sa filmographie qu’il faut impérativement (re)voir pour une bonne dose de frissons !

Commençons par Les Oiseaux, un chef d’œuvre sorti au début des années 60. Le décor est planté dans une ville côtière californienne qui est frappée par un événement étrange : des oiseaux meurtriers et violents.

Une jeune femme venue trouver l’amour se retrouve au beau milieu d’un chaos, alors que les volatiles deviennent encore plus dangereux. Ce film d’horreur écologique est sorti en 1963. Passons maintenant à Rebecca, classique des années 40, qui raconte l’histoire d’une jeune femme épousant un riche veuf et emménageant dans son manoir.

Zoom sur la filmographie d’Alfred Hitchcock

Crédit photo : Alfred Hitchcock - movie director (1899-1981)- R. D. Barry/ Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 2.0 Générique

Cependant, elle est hantée par le souvenir de la première femme de celui-ci. Peu à peu, la jeune femme découvre les secrets entourant la mort de cette dernière.

Une bonne dose de suspense et d’adrénaline, c’est ce que propose L'Homme qui en savait trop, sorti en 1956. Ce thriller met en scène un couple et leurs fils venus en vacances au Maroc. Néanmoins, ils se retrouvent impliqués dans une conspiration malgré eux lorsqu’ils entendent les confessions d’un homme mourant.

Enfin, comment ne pas mentionner le classique Fenêtre sur cour, qui aura d’ailleurs bientôt droit à une adaptation télévisée, réalisée par le scénariste de Scream. L'intrigue suit un photographe cloué chez lui à cause d'une jambe cassée. Pour tromper l'ennui, il observe ses voisins à travers sa fenêtre et devient témoin d'événements troublants.

En ce mois de mai 2024, un film culte du genre péplum fête son vingtième anniversaire : Troie, sorti en 2004. Ce long métrage met en scène un casting de stars hollywoodiennes, dont Brad Pitt dans le rôle principal d'Achille. Inspiré de l'Iliade d'Homère, Troie retrace l'histoire de la guerre de Troie, déclenchée par l'enlèvement d'Hélène, reine de Sparte, par Paris, prince de Troie.

Ce film d’aventure nous plonge dans une époque révolue, celle des héros grecs et des guerriers troyens. Les scènes de bataille sont grandioses et réalistes, transportant le spectateur au cœur des combats acharnés qui ont marqué ce conflit légendaire. Parmi les moments forts du film, on retiendra notamment le duel entre Achille et Hector, deux guerriers d'exception dont le destin est lié à la chute de Troie.

Outre les impressionnantes séquences de combat, Troie se distingue par son casting irréprochable. Brad Pitt, dans la peau du valeureux Achille, livre une performance intense et crédible. A ses côtés, on retrouve un ensemble d'acteurs talentueux, tels qu’Orlando Bloom, Éric Bana, Peter O'Toole et Diane Kruger.

Brad Pitt était la star du film Troie, sorti en 2004

Crédit photo : Perfect Boys-Brad Pitt/ Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 2.0 Générique

Pour incarner son personnage d'Achille, Brad Pitt a dû suivre un entraînement physique intense pendant six mois. L'objectif était de lui donner la musculature et l'agilité nécessaires pour un guerrier de l'Antiquité. Un véritable engagement de la part de l’acteur !

Troie est un film captivant qui mêle action, drame et romance. Son rythme effréné, ses décors somptueux et ses séquences épiques en font un divertissement de grande qualité. Réalisé par Wolfgang Petersen, également à l’origine du classique L'Histoire sans fin, qui sera d’ailleurs bientôt adapté en live action, Troie conserve son statut de classique du cinéma.

À l’occasion de l’anniversaire de la mort du cinéaste de renom Alfred Hitchcock, revenons sur l’un de ses plus grands succès : « Fenêtre sur cour ». Si vous n’avez jamais eu la chance de voir l’une des œuvres du réalisateur, c’est bien par ce titre que vous devez commencer. Sorti en 1954, il est une excellente porte d'entrée dans la filmographie d'Hitchcock.

Le protagoniste de ce film à suspense se prénomme Jeff Jefferies, un photographe de guerre qui est contraint de rester chez lui suite à une blessure. Cloué dans son appartement par une chaleur étouffante, il observe par sa fenêtre la vie de ses voisins dans la cour intérieure. Un soir, il devient le témoin d'un événement troublant : un homme semble assassiner sa femme.

Hitchcock nous plonge dans l'esprit de Jeff, transformant le spectateur en voyeur aux côtés du personnage principal. Derrière ses jumelles, Jeff observe les moindres faits et gestes de ses voisins, s'immisçant dans leurs vies intimes. Mais que se passe-t-il réellement ? A-t-il réellement assisté à un meurtre ou son imagination lui joue-t-elle des tours ?

Le film d’Alfred Hitchcock à voir en premier est « Fenêtre sur cour » 

Crédit photo : Alfred Hitchcock Filmmaker Man Free Photo- skeeze/ CC0 1.0 Domaine Public

« Fenêtre sur cour » n'est pas qu'un simple thriller. Hitchcock explore ici les thèmes du voyeurisme, du doute et de la paranoïa. Jeff, confiné dans son appartement, devient obsédé par ses observations, perdant de vue la réalité. Son regard sur le monde extérieur se transforme en miroir de ses propres angoisses et incertitudes. 

La cour intérieure, construite en studio, devient un véritable personnage à part entière. Hitchcock utilise cet espace avec brio, créant une atmosphère claustrophobe et étouffante. La caméra se balade d'une fenêtre à l'autre, suivant le regard de Jeff. Les thèmes abordés dans ce film rappellent ceux du Faux Coupable, qui, lui-même, avait puisé son inspiration dans une véritable histoire. Mais commencez par « Fenêtre sur cour » !